LA FINANCE VERTE, DE QUOI S’AGIT-IL ?
Nous considérons que la finance verte devient un des instruments majeurs pour améliorer la société et atteindre des objectifs comme l’Accord de Paris ou les ODD – les objectifs du Développement Durable de l’ONU
A quoi s’applique la finance verte ?
Limitée au départ à quelques outils financiers comme les obligations vertes, elle doit s’étendre à l’ensemble des flux financiers gérés par les différents acteurs du monde financier, les banques, les fonds souverains, les fonds de pension, c’est-à-dire toutes les institutions qui assurent un rôle d’intermédiation entre un détenteur de capital et des investisseurs. Il s’agit comme nous l’avons obtenu au niveau de l’ISO, de produire des fonds et des crédits verts (ISO 14030)
Le cas intéressant des actions
Une action consiste à affecter des fonds pour une société privée qui affecte ce capital au développement de son activité. Dès qu’une action résulte d’un appel public à l’épargne, ou bien, fait l’objet d’une cotation publique, l’entité bénéficiaire doit fournir des informations vérifiables sur l’impact de ses investissements pour la société comme l’objet social, lequel ne doit pas créer un préjudice à autrui ou être illégal.
Dès que les actions sont investies, nous devrions disposer d’informations sur sa contribution du capital investi sur le changement climatique au travers des outils internationalement reconnus comme le montant des emissions directes et des emissions indirectes de l’activité financée par les actions. On parle de Scope 1, 2 et 3 selon le GRI.
Pourquoi développer la finance verte ?
L’usage du capital conduit à affecter des ressources financières pour extraire des ressources, les transformer et les distribuer. Toutes ces techniques mises en œuvre crée une charge environnementale, sociale et économique pour la société. Cette charge doit être mesurée afin d’en réduire l’impact. Compte tenu des prélèvements que l’homme a opéré sur les ressources naturelles non renouvelables, il doit en limiter l’exploitation en laissant les actifs dans la terre (on parle d’actifs bloqués ou (ou stranded assets en anglais).
Ces phases d’extraction et de transformation conduisent à des émissions de gaz à effet de serre, des émissions de polluants, qu’il faut réduire pour rendre la terre viable.
Ces deux exemples montrent qu’il s’agit pour tous et notamment pour le secteur financier au sens large d’exercer le PRINCIPE DE RESPONSABILITE, lequel demande de mettre en œuvre toutes les actions professionnelles pour réduire les conséquences des actions économiques de l’environnement immédiat jusqu’au limite de la Planète.
JOHANSON INTERNATIONAL met en place les actions qui permettent à tous d'identifier les outils de finance verte
Voir un exemple dans l’ouvrage de Jean HETZEL « Bâtiments et développement durable » 4.3.3 Un banquier pour les innovations sociales et environnementales.
